Elevation, Stephen King, Le livre de poche.


Dans la petite ville de Castle Rock, les rumeurs circulent vite. Trop vite.
C’est pourquoi Scott Carey ne veut confier son secret à nul autre que son ami le docteur Bob Ellis. Car avec ou sans vêtements, sa balance affiche la même chose, et chaque jour son poids diminue invariablement. Que se passera-t-il quand il ne pèsera plus rien ?
Scott doit également faire face à un autre problème : les chiens de ses nouvelles voisines ont décidé que sa pelouse était le lieu idéal pour faire leurs besoins. Entre le couple et Scott, la guerre est déclarée. Mais lorsqu’il comprend que le comportement des habitants de Castle Rock, y compris le sien, envers les deux femmes mariées met en péril le restaurant qu’elles ont ouvert en ville, il décide de mettre son « pouvoir » à contribution pour les aider.
Un roman joyeux, exaltant et teinté de tristesse. Entertainment Weekly.
Édition illustrée.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Michel Pagel.
  

Scott devient de plus en plus léger. Chaque jour, il se pèse et s'aperçoit qu'il perd du poids. Il se sent bien, très bien même. Dans la ville fétiche de Stephen King, Castle Rock, cet homme ne sait pas ce qu'il lui arrive. Mais cela n'a pas l'air de l'angoisser. Il vit la chose simplement.
Parallèlement, il va se lier d'amitié avec ses voisines, couple fraîchement arrivé en ville, qui tiennent un restaurant qui marche mal. En cause, leur homosexualité. Scott va alors entreprendre de les aider.
Mais lui-même ? Seront-elles capables de lui donner un coup de main ?

Ce (trop) court roman est sorti directement au Livre de Poche et est dédicacé à Richard Matheson. On comprend très bien pourquoi au fur et à mesure de la lecture. En effet, Elevation peut être vu comme un hommage à cet auteur et son fameux "L'homme qui rétrécit" publié en 1956 et qui raconte l'histoire d'un homme, exposé à une brume radioactive, qui constate après cet événement qu'il perd du poids et qu'il rétrécit inexorablement. L'hommage est évident ici.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Stephen King évoque Richard Matheson qui est l'un de ses auteurs favoris et en qui il a puisé son inspiration.
En 2015, King et son fils Joe Hill lui ont rendu hommage à travers un court roman "Plein Gaz" qui reprenait la trame du célèbre "Duel" adapté au cinéma par Spielberg.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il est frais, parle de valeurs humaines, comme la solidarité et l'amitié, et on n'y trouve aucune violence ni animosité. C'est sympathique et un peu triste à la fois. De quoi passer un bon petit moment.

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