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Affichage des articles du juillet, 2019

Robicheaux, James Lee Burke, Editions Rivages

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ROBICHEAUX Traduction : Christophe Mercier. Dave Robicheaux découvre qu'il est peut-être l'auteur du meurtre sur lequel il enquête. Plus que jamais c'est un homme hanté par des fantômes... Lire James Lee Burke c'est l'assurance d'avoir un très bon roman entre les mains. Lire un Robicheaux, c'est être sûr de passer un bon moment. Pour l'été, les pieds en éventail, allongé sur la serviette, le sable qui colle à la peau et l'écriture de l'orfèvre du Sud des Etats-Unis, James Lee Burke.  Pour ce nouvel opus (je n'aime pas trop ce terme mais je n'ai pas trouvé un autre pour le remplacer), on retrouve donc notre Dave en proie à quelques remords. Sa fille Alafair a quitté le cocon familial depuis un moment, elle a grandi et maintenant vit des romans qu'elle écrit. Sa femme Molly a succombé deux ans auparavant à un accident de la route (décidément, Dave n'a pas de chance avec les femmes) et Dave broie du noir. Et le voil

La ferme des animaux, Georges Orwell, Folio.

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Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : "Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux."Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres."» Petite lecture d'été facile, toujours les pieds en éventail sur la serviette posée sur le sable, l'occasion de (re)lire ce court roman de George Orwell, publié en 1945. La ferme des animaux a été conçu, selon l'auteur lui-même, comme une satire de la révolution russe.  En 1

Lou après tout, Jérôme Leroy, Editions Syros

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  Une odyssée pré- et postapocalyptique d’un réalisme extrême. Fascinant, remuant, vibrant. Lorsque la civilisation s’est effondrée, le monde allait mal depuis longtemps. Bouleversements climatiques, émeutes, épidémies inquiétantes et dictatures... c’était un monde en bout de course, où l’on faisait semblant de vivre normalement. Le Grand Effondrement était inévitable, mais nul n’aurait pu imaginer ce qui allait suivre. Quinze ans plus tard, Lou et Guillaume font partie des survivants. Elle est adolescente, lui a une trentaine d’années. Il l’a recueillie quand elle était toute petite. Réfugiés dans une ancienne villa perchée sur un mont des Flandres, ils savent que le danger peut surgir à tout instant.      Sous-titré "le grand effondrement", Lou après tout est le premier roman de la trilogie post-apocalyptique de Jérôme Leroy, publié chez Syros éditions.  Paru récemment, je me suis plongé avec plaisir dans ce roman qui met en scène Lou, une j