Les rats, James Herbert, Pocket.


Ils avaient appris à vivre dans l'ombre, furtivement, à sortir surtout la nuit et à craindre les hommes. Et soudain ils commencèrent à réaliser leur force et à prendre goût à la chair humaine. A leurs dents tranchantes comme des rasoirs, à leur nombre venait s'ajouter une arme supplémentaire : l'horreur et le dégoût qu'inspirait leur multiple grouillante. Bientôt on découvrit les restes ensanglantés des premières victimes...




Voilà un moment que je m'étais dit qu'il fallait que je lise la trilogie de James Herbert, dont je connais mal l'oeuvre. A part Tengu, je n'ai rien lu de lui. Chose faite aujourd'hui, enfin en ce qui concerne le premier, simplement intitulé "les rats". 
Une invasion aussi étrange que soudaine frappe Londres. Des rats, gros comme des ragondins, terriblement agressifs et dont les morsures tuent, envahissent petit à petit la capitale britannique. 
Bien sûr, scientifiques et soldats sont de la partie pour lutter contre cette vermine. 
Harris, prof sans histoire, sera malgré lui un acteur essentiel dans cette lutte. 

Le roman file vite, court et rythmé, sans perdre de temps. Les personnages ne sont pas excessivement travaillés mais pour un roman d'ouverture, ça va. On est davantage pris par la chasse aux rongeurs. C'est sale, horrible et parfois gore. Les rats, comme chacun le sait, sont des animaux intelligents, sociables mais qui s'adaptent très vite. D'où la grande difficulté pour éradiquer cette espèce qui vient d'on-ne-sait-où. 

"Les rats" est le premier roman de l'auteur, publié en 1974. Il décrit une ville sombre, froide et détruite (après la seconde guerre mondiale) et dans laquelle les bêtes semblent à l'aise. 
La fin est assez épique. Harris évolue rapidement jusqu'à devenir l'un des plus féroce chasseur. Lorsqu'il trouve le nid, il s'acharne mais les dernières phrases servent d'introduction au second épisode. 

Si j'ai pris du plaisir à lire cette aventure, j'avoue avoir un peu été déçu et être resté sur ma faim (sans jeu de mots). Les très bonnes critiques que j'ai pu lire ça et là m'avaient peut-être préparé à autre chose. 
Cela dit, il reste une référence dans les livres horrifiques. 
Suite au prochain épisode. 

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