Souvenirs effacés, Arno Strobel, Editions de l'Archipel.



Et si vous aviez été rayée de la mémoire de vos proches ?
  
L’enlèvement de son fils… Sa fuite nocturne a travers le parc… Le coup sur la tête… A son réveil d’un coma de deux mois, Sibylle a l’impression de se souvenir de tout. Elle a 34 ans, vit avec son mari dans une ville voisine.
Étrangement, le médecin a son chevet lui assure qu’elle n’a jamais eu d’enfant. Sibylle décide alors de fuir l’hôpital en pleine nuit pour rentrer chez elle.
Une automobiliste stoppe et la raccompagne jusqu’a son domicile. Mais, lorsque son mari ouvre la porte, il ne la reconnaît pas, malgré les détails intimes qu’elle lui livre.
A qui Sibylle peut-elle faire encore confiance ? Et qui est-elle vraiment ?
Avec Souvenirs effacés, le thriller qui l’a propulse au premier rang des maîtres allemands du suspense, Arno Strobel signe un roman qui vous fera douter de tout, jusqu’au bout.


Une femme se réveille dans une chambre d'hôpital après deux mois de coma. Un médecin lui explique ce qui lui est arrivé. Elle n'y croit pas, s'échappe et va errer à la recherche de la vérité. Dès lors une course va débuter pour celle qui croit être Sybille mais que personne ne reconnaît. Pourtant, elle en a tous les souvenirs.
Arno Strobel, auteur allemand, emmène son lecteur entre Rastibonne et Munich en compagnie de Sybille. Elle va  devoir faire confiance à une vieille dame providentiel, un homme dont la soeur a aussi connu pareille mésaventure et qui cherche la vérité ou encore un policier revêche. Evidemment, comme dans tout bon thriller qui se respecte, tout va aller de travers. Rien ne sera simple et ce que devra affronter Sybille pour avancer ressemblera plus à un parcours du combattant qu'à une tranquille promenade dominicale. Arno Strobel maîtrise tous les codes du thriller : fausses pistes, suspens, révélations parcimonieuses, personnages énigmatiques...
Si j'ai bien aimé dans l'ensemble ce roman, d'un auteur que je n'avais jamais lu auparavant, il ne me laissera pas un grand souvenir (sans faire de jeux de mots avec le titre).
L'écriture est simple, les paragraphes se suivent rapidement, les scènes s'enchaînent les unes après les autres sans temps mort. Ce qui en fait un bon divertissement. Cependant, je n'ai pas ressenti ni de frissons ni d'émotions particulières. Je n'ai pas vraiment eu de l'empathie pour la pauvre Sybille. Je n'ai fait que suivre ses péripéties, avec intérêt certes, mais sans plus. C'est un peu dommage.

 Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. C'est un livre avec beaucoup de qualités que j'espère avoir réussi à souligner plus haut mais aussi avec quelques défauts qui m'ont empêché de rentrer pleinement dedans. Je trouve que l'auteur "fait le job" mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose,  la flamme qui permettrait à ce roman de passer de la mention bien à la mention très bien.

Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette découverte car je ne connaissais pas du tout cet auteur et mis à part avec Sebastian Fitzek, je ne m'étais pas aventuré dans le polar allemand.  

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