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Affichage des articles du octobre, 2016

Manta, Yann Julien, auto-éditions

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" Meurtres, enquêtes, poursuites...  Le domicile d’une riche résidente visité par des « déménageurs ». Le butin s’élève à 4 millions d’euros.  Une équipe de cinq jeunes gens avaient déménagé plus tôt dans la journée du mobilier au domicile de Mme Madeleine Douglas ; ils sont suspectés d’avoir procédé à un repérage, puisque quelques heures plus tard, la riche veuve recevait la « visite » de l’un d’eux. Elle l’a formellement reconnu et a pu dresser un portrait-robot aux enquêteurs.  L’affaire se déroule dans la soirée, la police est appelée pour intervenir au domicile de Madeleine Douglas : elle a surpris un malfaiteur qui s’est introduit par effraction. Après avoir tenté de le rattraper sans succès, le cambrioleur a réussi à prendre la fuite.  On ignore si le suspect a agi seul, mais il aurait procédé à l’effraction, la fouille et le vol du contenu du coffre-fort de Madeleine Douglas : principalement des bijoux. Le montant du vol s’élève à plusieurs millions d’euros."

Le cri, Nicolas Beuglet, XO éditions

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Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo.  À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ? Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante

Polichinelle mouillé, Frédéric H Fajardie, Editions la table ronde.

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«Pourquoi un dingue pousse-t-il des gens sous des rames de métro? Comment une superbe jeune fille peut-elle tomber amoureuse de moi – et perturber mon enquête? Pourquoi la maffia s'en mêle-t-elle? Moi, commissaire Padovani, un foutu flic avec une drôle d'équipe : pourquoi me refile-t-on toujours les affaires les plus dures, celles où, comme les feuilles mortes de la chanson, les cadavres se ramassent à la pelle?» Frédéric H Fajardie a publié en son temps de nombreux romans, souvent très courts. Polichinelle mouillé est l'un d'eux. Il reprend les personnages créés pour Tueurs de flics que j'ai eu l'occasion de chroniquer il n'y a pas longtemps. On retrouve donc ici avec bonheur le commissaire Padovani et sa bande de collègues un peu déjantés. Un vieil homme, un peu bossu, un peu bourru, se met en tête de pousser sous le métro des types qu'il choisit minutieusement. Les victimes sont parfois jeunes, parfois plus vieux, parfois appartenant à la maf

Péché de chair, Colleen McCullough, éditions de l'Archipel.

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Août 1969. Holloman, petite ville du Connecticut, a retrouvé son calme après les tragiques événements de janvier ( cf   Le Dernier Banquet , Archipoche). Jusqu’au jour où un, puis deux corps d’homme mutilés sont retrouvés. Le capitaine Delmonico écourte alors ses congés pour enquêter sur cette affaire. Assisté du sergent Delia Carstairs et du lieutenant Abe Goldberg, il découvre très vite un lien entre les deux meurtres et la disparition inexpliquée de plusieurs femmes. Et si Holloman n’avait pas affaire à un psychopathe, mais à  deux  ? Voilà qui promet une fin d’été torride, irrespirable… Qui n'a jamais entendu parler de Colleen McCullough, l'auteure de Les oiseaux se cachent pour mourir ?  Elle nous a quitté l'an dernier en nous laissant une oeuvre conséquente et variée. Je n'avais encore jamais lu cette auteure et c'est avec plaisir que j'ai parcouru les quelques 365 pages de son ultime roman. Péché de chair met en scène Carmine Delmonico, capitain

Tueurs de flics, Frédéric H Fajardie, La table ronde

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«Tuer les flics, comme ça, c'est déjà bizarre, mais les découper en lamelle, en faux-filets, en fines tranches et finir par les bouffer, ça vous a carrément un côté farce. Sauf que ces trois types étaient plutôt du genre pince-sans-rire.» Etonnant que ce "Tueurs de flics" de Frédéric H Fajardie, auteur que je connaissais de réputation mais que je n'avais encore jamais lu. Je remercie donc les éditions La table ronde pour m'avoir fait découvrir l'univers de cet auteur.  Etonnant car l'histoire en elle-même préfigure déjà les romans et films de serial killer . Ecrit à la fin des années 70, on peut donc dire que l'auteur fait figure de précurseur.  Etonnant car les personnages, fortement politisés ou a-politisés sont bien ancrés dans leur monde, qu'ils vénèrent ou qu'ils exècrent. Typique, je dirais des polars de cette période. Mai 68 a laissé des traces. Tout le monde a ses idées, veut les défendre. Certains deviennent anarchistes, d

Mort aux vaches, Aurélien Ducoudray, François Ravard, Futuropolis.

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1996 Un quatuor de truands cambriole l’agence bancaire à Clermont l’Abbaye. Parvenant à échapper à la Police, les voyous se mettent au vert en attendant que les choses se tassent, en attendant d’être oubliés. Ils cavalent jusqu’à l’exploitation agricole de l’oncle de l’un d’eux. Mais c’était sans prévoir la crise de la vache folle... La contamination de l’épizootie est à son plus haut pic, et les gendarmes sont très nombreux à battre la campagne. Coincés dans leur planque, ils vont devoir se supporter les uns les autres. Pour le meilleur et pour le pire. Voilà typiquement le genre de roman graphique que j'adore. Des dessins travaillés et qui laissent place à l'imagination, un scénario original, décalé, loufoque par moments et bourré de références aux anciens polars. Hommage à Audiard, Gabin et la clique, ce livre se lit d'une traite. Les événements s'enchaînent sans temps mort et on retrouve tous les ingrédients qui d'un très bon livre policier : des malfr